Les espèces invasives
| Une espèce invasive, aussi appelée espèce envahissante, est une espèce végétale ou animale exotique, qui devient nuisible et menace la biodiversité locale et l’environnement à cause de son introduction par l’Homme sur un territoire qui ne correspond pas à son milieu de vie naturel.
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Une espèce invasive peut causer des problèmes écologiques et économiques plus ou moins graves pour la population et l’environnement. |
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L’introduction d’une espèce envahissante entraîne des conséquences sur le milieu :
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Les usages des cours d’eau et des zones humides peuvent aussi être perturbés par l’arrivée d’espèces invasives :
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Les espèces invasives peuvent aussi avoir des impacts économiques :
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Les différents acteurs du Bassin de l’Isle se sont donc unis pour lutter contre la prolifération de ces espèces et leurs impacts.
Il existe de nombreuses espèces exotiques envahissantes. Les espèces décrites ici sont celles présentant de forts enjeux sur le bassin de l’Isle.
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Les espèces végétales
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| Erable negundo (Acer negundo)
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Bambou (Phyllostachys sp)
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Renouée du Japon (Reynoutria japonica)
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Buddleia du père David (Buddleja davidii)
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| Azolla fausse-fougère (Azolla filliculoides)
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Elodée du Canada (Elodea canadensis) | Grand Lagarosiphon (Lagarosiphon major) | Egerie dense (Egeria densa)
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| Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia) | Balsamines (Impatiens sp) | Jussies (Ludwigia sp.)
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Myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum) |
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Les espèces animales
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| Ragondin (Myocastor coypus)
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Rat musqué (Ondatra zibethicus)
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| Grenouille taureau (Lithobates catesbeianus)
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Frelon asiatique (Vespa velutina)
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Les actions du Syndicat
Lutter contre les espèces invasives végétales et animales demande des moyens techniques et du personnel qualifié. Des solutions existent mais ne sont pas parfaites !
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Lutte contre les espèces végétales
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Lute contre les espèces animales
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| Restaurer les milieux naturels :
Réaménager naturellement un espace peut empêcher l’apparition et le développement de plantes invasives. En effet, ces espèces affectionnent souvent les terres mises à nu (déforestation ou défrichage). |
Introduction d’un prédateur :
Nécessite une étude au préalable. Un organisme introduit pour limiter la prolifération d’une espèce invasive peut en devenir une à son tour, ce moyen de lutte est donc à éviter. |
| Intervention manuelle :
Arrachage manuel de l’espèce afin de l’empêcher de proliférer. C’est une méthode efficace mais coûteuse en temps et en personnel. |
Extermination à vue :
Pose de pièges |
| Intervention mécanique :
Arrachage et faucardage, méthode rapide mais présentant de forts risques de recolonisation du milieu dû aux débris végétaux qu’elles génèrent. |
Moyens de connaissance :
Suivis des populations (pose de piège non mortel) et veille environnementale (écoute des chants de batraciens, observation des individus). |
Comment pouvez-vous participer ?
La limitation de la prolifération des espèces animales ou végétales invasives repose sur l’action de tous. Pour limiter leur développement :
- Ne jetez pas de débris végétaux dans la nature
- Ne plantez pas d’espèces végétales invasives dans vos jardins
- Ne videz pas vos aquariums dans les cours d’eau, canaux et plans d’eau
- Détruisez toutes espèces invasives sur vos terrains (sous réserve de certaines précautions au risque de les propager)
- Prévenez les gestionnaires concernés si vous rencontrez une espèce invasive
- Renseignez-vous sur les plantes et animaux que vous souhaitez acheter
- Évitez la coupe rase/mise à nu des terrains pour éviter le développement d’espèces indésirables
- Privilégiez les plantes locales : elles sont adaptées à nos milieux