Lexique
Association agréée de pêche et de protection de milieu aquatique.
Qui vit sur la terre et dans l’eau.
Espèce dont une partie du cycle biotique s’effectue en mer et une autre partie en fleuve ou rivière.
Passage progressif d’un milieu aquatique vers un milieu plus terrestre par comblement dû à la sédimentation minérale et à l’accumulation de débris végétaux.
Surface d’alimentation d’un cours d’eau.
Qualifie les organismes vivants dans les fonds marins.
Partie du terrain qui borde un cours d’eau ou un plan d’eau. Une berge matérialise la partie hors d’eau de la rive d’une rivière, d’un fleuve, d’un torrent, d’un lac, d’une mer, d’un océan…
Diversité des espèces vivantes présentes dans un milieu.
Composante physique d’un écosystème (paramètres climatiques, géographiques, géologiques, etc.). Milieu de vie des espèces et conditions qui y sont associées.
Ouvrage hydraulique alimenté par prélèvement d’eau des cours d’eau ou plans d’eau et principalement destiné à la navigation, le drainage, l’irrigation ou la régulation des débits.
La continuité écologique pour les milieux aquatiques, se définis par la circulation des espèces et le bon déroulement du transport des sédiments. Elle a une dimension amont-aval, impactée par les ouvrages transversaux comme les seuils et barrages et une dimension latérale, impactée par les ouvrages longitudinaux, comme les digues et les protections de berge.
Juridiquement caractérisé par la permanence du lit, le caractère naturel du cours d’eau ou son affectation à l’écoulement normal des eaux (par exemple, un canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l’existence d’une source est nécessaire).
Directive Cadre sur l’Eau.
La déclaration d’intérêt général est une procédure instituée par la Loi sur l’eau qui permet à un maître d’ouvrage public d’entreprendre l’étude, l’exécution et l’exploitation de tous travaux, actions, ouvrages ou installations présentant un caractère d’intérêt général ou d’urgence, visant notamment l’aménagement et la gestion de l’eau sur les cours d’eau non domaniaux, parfois en cas de carence des propriétaires.
Domaine constitué des cours d’eau et lacs appartenant à l’État, aux collectivités territoriales ou à leurs groupements, et classés dans leur domaine public fluvial (DPF).
Action de diminuer le niveau de la nappe pour assécher le terrain à des fins agricoles ou sylvicoles.
Ensemble structuré formé par le mileu physique (biotope) et les organismes qui y vivent (biocénose).
Suppression des branches latérales sur un arbre (afin de former une grume sans noeud, de dégager un accès, ou pour des raisons de sécurité, etc.).
Obstruction d’un cours d’eau par des débris.
Obstacle, difficulté matérielle ou d’autre nature.
Action par laquelle divers éléments constituant les horizons superciels de la couverture pédologique sont enlevés par le vent, la pluie, les rivières, les glaciers. Les facteurs principaux sont : la végétation, la couverture pédologique, la géomorphologie (pentes en particulier) et les impacts de l’utilisation des sols par l’homme.
Espèce animale ou végétale, non originaire de la région où elle se trouve, qui a un effet négatif sur les autres espèces, sur la biodiversité, ou sur les activités humaines.
Période de bas niveau des eaux dans un cours d’eau, ou dans une nappe.
Unité morpho dynamique d’un cours d’eau, présentant une homogénéité longitudinale de la pente de la surface de l’eau et des distributions des hauteurs d’eau, des vitesses du courant et de la granulométrie du substrat. La longueur d’un faciès peut varier d’une à quelque fois la largeur du lit mouillé.
Écosystème forestier naturel installé sur des alluvions fluviales ou lacustres modernes, soumis à l’influence des crues du cours d’eau (inondation, érosion) et où la nappe phréatique est présente à faible profondeur.
Fosse creusée en long pour délimiter des parcelles de terrain, pour faciliter l’écoulement des eaux.
Lieu où certaines espèces comme les poissons, les grenouilles, les mollusques et les crustacés produisent ou déposent leurs oeufs.
En écologie, l’habitat, le mileu naturel de vie d’une espèce.
Ensemble constitué par le biotope (milieu de vie des espèces), par la végétation et la faune associée.
Qualifie un sol marqué par un excès d’eau, permanent ou temporaire.
Le lessivage est le transport des éléments du sol (sédiments, engrais, pesticides, etc.) par les eaux de surface (pluie). Ce phénomène a deux conséquences : appauvrissement et dégradation des sols lessivés; pollutions des cours d’eau et apports sédimentaires.
Le lit majeur d’un cours d’eau est la zone d’expansion de ses crues. Il s’agit d’une zone ponctuellement inondable où l’installation d’activités humaines et d’infrastructures est soumise à un risque naturel. Hors du lit majeur, il n’y a pas de risque d’inondation fluviale, même si d’autres types d’inondation peuvent se produire.
Le lit mineur d’un cours d’eau est la zone où les eaux s’écoulent en temps normal. Ce lit est souvent délimité par une ripisylve, si celle-ci n’a pas été arrachée.
Zone tempérée constituée d’une prairie dense de roseaux et de hautes plantes herbacées vivaces (1,5 à 2 mètres de haut voire 3 mètres pour certains roseaux), située en zone alluviale sur sol frais, non acide, plutôt eutrophe et humide (mais moins humide que les bas-marais et tourbières). Elle peut être périodiquement mais brièvement inondée.
Ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques.
Bois dominé par les peupliers (note : dans le Finistère, il s’agit presqu’exclusivement de plantations).
Ensemble des cours d’eau permanents ou temporaires qui drainent un bassin versant hydrographique.
Végétation ligneuse se développant sur les bords de cours d’eau.
Schéma (Directeur) d’Aménagement et de Gestion des Eaux.
Les propriétés riveraines d’un cours d’eau ou d’un lac domanial sont grevées sur chaque rive d’une servitude de 3.25 m, aux propriétaires riverains de planter des arbres ou de se clore par des haies ou autrement.
Ensemble de résidus végétaux plus ou moins décomposés, accumulés dans des conditions influencées par l’eau, le plus souvent en anaérobie, et contenant plus de 20 à 30 % de matière organique.
Écosystème où s’accumulent d’importantes quantités de matière organique.
Réseau formé de continuités écologiques terrestres (trame verte) et aquatique (trame bleue) identifiées notamment par les schémas régionaux de cohérence écologiques(SRCE). La trame verte et bleue contribue à l’état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d’eaux, ainsi qu’aux services que rend la biodiversité (qualité des eaux, pollinisation, prévention des inondations, amélioration du cadre de vie, etc.).
Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique.
Zone où l’eau, douce, salée ou saumâtre, est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Les zones humides sont alimentées par le débit du cours d’eau et/ou par les remontées de nappes phréatiques et sont façonnées par l’alternance de hautes eaux et basses eaux.