Les zones humides

Une zone humide est définie comme un « terrain, exploité ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année » (Art L. 214-7 et R.211-108) par la loi sur l’eau. Cette définition recouvre une grande variété de milieux différents : vasières, tourbières, marais lagunes, étangs, prés salés, prairies humides, mares, forêts alluviales…

Type_zone_humide

 

 

Ces milieux entre terre et eau se caractérisent par la présence d’eau au moins une partie de l’année, de sols hygromorphes (saturés en eau) et d’une végétation hygrophile –« qui aime l’eau » – adaptées à la submersion.

Soumises à de nombreuses menaces, leur préservation est essentielle !

50 % des espèces d’oiseaux et 30% des espèces végétales recensés dans ces zones humides en sont exclusivement dépendantes.

Au cours du dernier siècle, plus de 50% des zones humides ont disparu en France.

 

 

Ces zones particulières rendent de nombreux services écosystémiques aux hommes :

  • Alimentation des nappes phréatiques
  • Filtre naturel et épuration des sols
  • Régulation du débit en période de crues et de sécheresses
  • Maintien de la diversité spécifique animale et végétale.

 

 

Les territoires du SMBI et du SIETAVI regroupent de nombreuses zones humides à découvrir.

Carte des différentes zones humides des deux territoires